I’m every woman ( je suis chaque femme) est la troisième bande dessinée à thème féministe de Liv Strömquist traduite par les éditions Rackham. A contrario des Sentiments du Prince Charles et de L’origine du Monde qui se présentait sous la forme d’un essai monobloc découpé en chapitres, il s’agit ici d’un recueil d’histoires et de réflexions indépendantes allant de 1 à une dizaine de pages. La majorité s’intéresse cependant à une ou plusieurs femmes, dont l’histoire n’a retenu fort injustement qu’elles n’étaient que des “femmes de”. Liv Strömquist nous parle ainsi de Ronnie Spector, Britney Spears, Priscilla Presley, Lee Krasner, Nadejda Alllouïeva et Yoko Ono. Les autres chapitres s’intéressent à déconstruire des idées patriarcales, comme la famille nucléaires, la prostituée de Babylone (reliquat des déesses des religions qui ont laissé place aux monothéistes avec un dieu) et de la nature naturelle justifiant tout et n’importe quoi chez les humains. Peut-être moins fondamental que les deux premiers car moins dense, c’est toujours avec plaisir qu’on retrouve Liv Strömquist.