Ce petit livre, facile d’accès, appartenant à la même collection que Femmes et santé, encore une affaire d’hommes ?, se concentre à démonter les stéréotypes autour des cerveaux des femmes et des hommes ainsi que certaines hormones sur lequel l’essentialisme se repose quand il cherche une base scientifique qui est infondée. La vidé est clairement pédagogique: le style est simple et va droit au but, l’introduction tente de prendre la main n’importe quel(le) lecteurice, et ce quel que soit son niveau de déconstruction par rapport aux idées qu’on va lui présenter. Non, les cerveaux des femmes et des hommes ne sont fondamentalement pas différents, oui, les cerveaux sont façonnées par l’environnement et la société. Non, ni la testostérone ni l’ocytocine ne condamnent les hommes à l’agressivité et les femmes à l’empathie et l’amour inné de leur progéniture. Le seul reproche que je fais à ce livre: qu’il ne nomme pas explicitement les personnes intersexes et les personnes transgenre, alors qu’ils sont respectivement décrits (si j’ai bien compris) et que le sujet de sexe et du genre est abordé. Je pense que c’est lié à un choix de concision mais ça m’a manqué. Site de l’éditeur